« Je ne veux pas que ça sonne trop marketing »
Je l’entends souvent cette phrase-là.
Et ça me fait capoter 😱
C’est là que je me rends compte à quel point le marketing a mauvaise presse. Et encore plus dans le milieu à but non lucratif.
Plusieurs le perçoivent encore comme de la vente pushy qu’on voit venir à 10 000 km à la ronde. Alors que le bon marketing (ou copywriting) est celui qu’on ne sent pas.
Le monde aujourd’hui veut se reconnaître et crave un marketing plus « authentique » ou « humain » (pour employer deux mots surutilisés au point de ne plus vouloir dire grand-chose 🙄).
Il y a plusieurs façons de vous y prendre pour que vos textes ne sonnent pas comme une infopub de blender 😉
Mais je vais vous partager 1 truc simple que j’utilise souvent quand j’écris des pages web pour des OBNL ou fondations :
👉 Employer mot pour mot une phrase qui est répétée par votre « public cible »
Oui, vous avez bien lu. Mot pour mot. Pas de reformulation.
C’est ce qui rend cette technique puissante. Parce que le monde qui vous lit va *nécessairement * se reconnaître.
Je vous donne 3 exemples :
#1 « Si seulement j’avais un contact… »
J’ai repris ce morceau de phrase pour la page Devenir membre de la JCCM.
Il permet aux futur.e.s membres de se reconnaître dans ce problème commun à plusieurs jeunes : le manque de réseau.
Ça met la table pour ensuite parler de la force #1 du membership offert par la JCCM : l’accès à un réseau de +1600 membres. (Même s’il comprend plein d’autres belles choses!)
#2 « Oui, mais l’écriture inclusive, c’est compliqué »
J’ai utilisé cette phrase pour la page de vente de mon service Écrire pour inclure.
Elle fait référence à une objection fréquente chez ma clientèle cible.
Parce que même si ma clientèle veut adopter l’écriture inclusive, elle se sent un peu dépassée par toutes les méthodes qui s’offrent à elle. Et elle a peur de faire un faux pas.
#3 « Comment était ta journée à l’école? »
Ah la fameuse question qu’on nous posait tou.te.s à notre retour d’école!
Maudit qu’on l’aimait cette question-là 😅 (sentez-vous mon sarcasme?)
Vu qu’elle fait autant partie du quotidien de plusieurs parents/enfants, je l’ai ajoutée à la page de dons de la Fondation Laurent Duvernay-Tardif.
Cette question me permet d’introduire le problème auquel répond la Fondation (démotivation) pour ensuite parler de la solution qu’elle propose :
Donner aux jeunes le goût de persévérer grâce à l’art et au sport.
Même le titre de cet article est un exemple de cette technique :
« Je ne veux pas que ça sonne trop marketing »
Une phrase que j’entends encore et encore et que j’ai utilisée comme accroche pour défaire une fausse croyance répandue chez ma clientèle cible.
Si vous voulez vous aussi utiliser cette technique, pensez à une phrase répétée par votre public cible. Ça peut être :
✅ un problème vécu
✅ une objection
✅ une question
✅ une fausse croyance
Et elle pourrait faire toute une différence pour votre prochaine page web 🧡